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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 17:20

 

casa--nuit.jpgIl y a quelques jours je me suis rendu dans une grande surface de bricolage pour y acheter de nouvelles ampoules LED, ainsi que des ampoules d’éclairage extérieur. 

Je me suis rendu compte combien les produits d’éclairage ont évolué et combien les gammes se sont agrandies de façon impressionnante. Quelle évolution en une seule décennie !

A tel point que ça en devient parfois compliqué de déchiffrer toutes les indications sur les boîtes ou les étiquettes correspondantes !

Qualité de la lumière, intensité de l'éclairage, durée de vie… les emballages et les étiquettes nous en disent beaucoup sur nos ampoules. 

Essayons d’y « voir plus clair » …  C’est le cas de le dire !

 

 

COMMENT DECRYPTER LES ETIQUETTES ?


1 - Le nombre de lumens : 

lumen-par-watt-300x182.jpg

Ce que l'on appelle lumen correspond à un indicateur qui permet de mesurer la densité de lumière. Cette intensité lumineuse permet de déterminer la surface qui peut être éclairée par un objet émettant de la lumière ; plus le lumen est important plus la surface qu'il est possible d'éclairer est grande. 

On trouve comme autre élément de prise en compte également la distance à laquelle se trouve la source de lumière. Il est à noter que le Lumen est une unité subjective qui dépend tout entière de la perception de l'être humain ; ce type de mesure est cependant très utile, car  il permet par exemple de déterminer le rendement lumineux d'une lampe et sa plus ou moins grande efficacité ? 

Par exemple, une ampoule ordinaire de 100 Watts est capable de produire 1680 lumens alors qu'un modèle fluorescent compact de 25 Watts en produit 1750. 

L'ampoule fluorescente compacte bien que 4 fois moins puissantes en Watts est capables de produire la même quantité de lumière voir plus qu'une ampoule ordinaire.    

Les LED ont la capacité de produire entre 60 à 130 Lumens par watt selon le type de constructeur et le type de LED qu'elle intégre.

 

2 - Les degrés kelvins : 

kelvin.jpg

Le degré Kelvin (°K) permet de mesurer la couleur de la lumière perçue par l'œil humain. On l'utilise pour mesurer ce qu'on appelle la température de couleur. Vous avez en effet pu constater qu'avec l'arrivée de la LED sur le marché, les ampoules se déclinent désormais en plusieurs couleurs. D'un jaune traditionnel, passant par le Blanc Lumière Du Jour (Daylight) jusqu'au blanc limite bleuté. Il y en a pour tous les goûts.

Pour vous simplifier la tâche, les couleurs proposées sur grand nombres d’étiquettes de leds portent souvent  des noms tels que :

Blanc Chaud (2700-3500 °Kelvin)

Blanc Neutre (4000-5500 °Kelvin)

Blanc Froid (6000-6500 °Kelvin)

 

Pour illustrer, voici un exemple frappant de la différence perçue par l'œil humain avec deux ampoules de puissances identiques mais de couleurs différente. Ce test à été réalisé avec ce produit : Ampoule LED E27 10W

comparokelvin.jpg

En haut : Blanc Chaud 3100°Kelvin.

En bas : Blanc Froid 6400°Kelvin

Document Leds-Boutique.

 

3 - La consommation d'énergie :

economie-d-energie-etiquette-energie_lampes.jpg

Les ampoules sont répertoriées sur la classique échelle de A à G, A étant le plus économique.

 

4 - La durée de vie : 

Comme pour nous, elle rallonge ! Une ampoule à incandescence fonctionnait jusqu'à 1 000 heures. D’après les étiquettes, les fluo compactes durent de 6 000 à 15 000 heures, et les LED de 6 000 à 50 000 heures (soit plus de 20 ans à raison de 6 heures par jour) ! 

 

5 - Le nombre de cycles d'allumage : 

Pour les ampoules fluo compactes, cette information est cruciale car elle peut impacter la durée de vie de l’ampoule. En effet, le nombre de commutations supporté par les ampoules fluo compactes conventionnelles (3000 à 6000) n’est pas adapté à un usage intensif tel qu’il peut être rencontré dans des espaces où la lumière est sollicitée d’une manière fréquente pendant une courte durée (couloirs, entrées, toilettes…). Pour ces espaces, privilégiez des ampoules fluo compactes destinées à ce type d’usage (nombre élevé de commutations) ou des LED.

-House-night.jpg

 

6 - Le temps de chauffage :

C'est le temps que met la lampe pour atteindre 60 % de son rendement lumineux. Sur ce point, les fluo compactes ne sont pas les mieux placées !

Les Led possèdent l’avantage de s’allumer instantanément. La variation d’intensité lumineuse 

Si vous souhaitez acheter une ampoule pour la placer sur un luminaire qui dispose d’un variateur de lumière, prenez soin de vérifier qu’elle est adaptée à cet usage. En effet, les LED et les ampoules fluocompactes ne sont pas toujours compatibles avec ce type d’utilisation. 

 

7 - L'utilisation ou non en extérieur : 

Les Led et les ampoules fluocompactes peuvent être sensibles aux températures extérieures et leur rendement lumineux peut diminuer quand les températures sont basses. Pour un usage en extérieur, choisissez des ampoules qui résistent au gel.

 

8 - La compatibilité avec un variateur : 

Si vous souhaitez acheter une ampoule pour la placer sur un luminaire qui dispose d’un variateur de lumière, prenez soin de vérifier qu’elle est adaptée à cet usage. En effet, les LED et les ampoules fluo compactes ne sont pas toujours compatibles avec ce type d’utilisation.

decrypter.jpg

Si à présent vous avez encore un doute pour bien choisir votre ampoule malgré tous nos conseils ? Utilisez ce sélecteur interactif !

 

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:18

 

Fotolia_42917406_XS.jpgEn consultant nos statistiques,  j’ai pu constater que sur les 2 dernières années, Demeures du Nord a livré près de 60% de ses logements équipés de planchers chauffants hydrauliques !

Il y a une dizaine d’années encore, le fait d'équiper l'une de nos maisons avec un plancher chauffant était un peu exceptionnel. Aujourd’hui, il est clair que le plancher chauffant est devenu presque habituel, tout au moins l’évolution de ce marché est ascendante.

 

PlancherChauffant_1.jpg

 

Le plancher chauffant hydraulique est-il plus chauffant que le chauffage par radiateurs ?

Dire que cela chauffe mieux est logiquement faux. Une pièce sera chauffée à 22° par exemple que ce soit par radiateurs ou plancher. Seuls certains utilisateurs avancent que dans la mesure où la chaleur est uniformément diffusée sur toute la surface du sol, la sensation de confort  est plus prononcée. Il s’agit là d’un ressenti.

Le plancher chauffant peut-il provoquer des maladies veineuses, des jambes lourdes ?

Absolument pas ! Depuis un décret publié en 1978, la température de surface est limitée à 28 °C (une température inférieure à celle du corps humain qui est en moyenne de 37 °C). CQFD

salon-radiateur-noir.jpg

Quel est le plus grand avantage du plancher chauffant ?

Chez nos clients, l’avantage le plus avancé est l’absence des radiateurs. Il libère des murs sur lesquels se seraient appuyés des radiateurs. Cet avantage est plus évident pour des logements de taille moyenne où les linéaires de murs sont évidemment moins importants. De plus, on sait combien les Demeures du Nord présentent beaucoup de linéaires d’ouvertures extérieures en participant à la diminution des surfaces de cloisons intérieures…

En 2ème position, l’avantage est, pour nos clients, cette notion de confort dont je parle un peu plus haut. 

En 3ème  position, certains clients mettent en avant l’économie de chauffe due à ce système.

salon-sans-radiateurs.jpg

Quel est son plus grand défaut ?

Sans doute le problème de la très grande inertie, ennemie des différences rapides de températures extérieures, particulièrement en demi-saison !  C’est parfois désagréable : la montée en température est beaucoup plus rapide avec des radiateurs qu’avec un plancher chauffant, puisque pour augmenter la température intérieure de quelques degrés, il faut bien moins d’une heure aux radiateurs et au minimum 3h au plancher chauffant.

De plus, à l’arrivée des apports solaires en cours de matinée hivernale, les radiateurs s’ajustent immédiatement alors que l’inertie thermique d’un plancher chauffant continue d’irradier des calories qui finissent par surchauffer la maison. 

pl-chauffant--5.jpg

Existe-t-il véritablement une économie de consommation pour le plancher chauffant par rapport au chauffage par radiateurs ? 

Les avis sont partagés, d’autant plus qu’aucune étude scientifique n’a encore été mise en place depuis la nouvelle norme RT2012. On sait d’ailleurs que plus la maison est isolée, plus le gain de température de surface du plancher chauffant est minime.

Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le principal atout du plancher chauffant par rapport à un système de chauffage conventionnel est sa capacité à diffuser la chaleur par rayonnement : il chauffe en effet davantage les objets que l’air, ce qui permet de baisser la température d’environ 2°C tout en obtenant la même sensation de confort thermique.

Difficile donc de donner un avis sur cette question, car si économies de chauffage il y a, il ne faut pas omettre que l’investissement initial est plus onéreux pour un plancher chauffant. On peut considérer qu’en moyenne le delta entre « plancher et radiateurs » est d'environ 60€/m². Un investissement à amortir avant de faire des économies de combustible…

pl-chauffant-2-copie-1.png

Conclusion

Il est évident que le choix d’un plancher chauffant est avant tout celui du confort. Je suis certain que les 60% d’utilisateurs atteindront certainement les 80% au cours des 10 prochaines années ! 

Plancher chauffant ou radiateurs ? Boîte mécanique ou automatique ? Parquet dans les chambres ou moquette ? Stylo bille ou roller ?

C’est à vous de juger de manière économique, confortable et esthétique…

 

Petite parenthèse étonnante 

L'émission de chaleur par le sol intégrée au bâtiment n'est pas nouvelle. Ce mode de chauffage par le sol remonte, d'après l'étude des vestiges de l'Empire romain, au IVe siècle av. J.-C., où certaines riches villas ainsi que les thermes possédaient un chauffage par le sol utilisant le principe de l'hypocauste. Ce procédé consiste à faire circuler dans des conduits sous le sol de l'air chaud ou de la vapeur. Ce procédé a finalement été abandonné à la chute de l'Empire romain.

800px-Saalburg_p_007.jpg

 

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:55

 

RAPPEL DES ENJEUX DE LA REGLEMENTATION THERMIQUE RT2012 APPLIQUEE DEPUIS LE 1er JANVIER 2013

naturwaerme.jpg

Depuis une trentaine d’années, la France établit des réglementations thermiques (RT) pour économiser l’énergie sans pour autant sacrifier la notion de confort.
 

La maison d’aujourd’hui est un bâtiment à basse consommation énergétique. Elle consomme jusqu’à 10 fois moinsqu’une construction ancienne sans rénovation et 4 fois moins qu’une maison RT 2005. Cependant, les besoins en énergie sont toujours présents et proviennent de 4 postes principaux : le chauffage, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires (par exemple les circulateurs).
Une isolation thermique performante limite les consommations.

  

DEMEURES DU NORD A OPTE POUR UNE PRODUCTION D’EAU CHAUDE PAR BALLON THERMODYNAMIQUE

viessmann_vitocal_160_2.jpg 

L’eau chaude sanitaire représente près de 50% des besoins énergétiques d’une maison individuelle.L’eau, l’énergie, deux thèmes essentiels qui reviennent inlassablement dans le quotidien du citoyen, avec en toile de fond, le souci de la protection de notre environnement….
 

Pour atteindre les objectifs de la nouvelle réglementation thermique, nous avons opté pour une production d’eau chaude par ballon thermodynamique.

 

COMMENT FONCTIONNE UN BALLON THERMODYNAMIQUE ?

Le ballon thermodynamique fonctionne selon le même principe qu’une pompe à chaleur air/eau ou une climatisation.
La puissance est cependant plus faible car les besoins sont moins importants.

1/  ÉVAPORATEUR : l’air prélevé réchauffe le fluide en le comprimant.
2/  COMPRESSEUR : actionné par un moteur électrique,
le compresseur élève la température du
fluide frigorigène en le comprimant.
3/  CONDENSEUR : en retournant à l’état liquide,
le fluide frigorigène libère sa chaleur dans la cuve
pour monter à 55°C.
4/  DÉTENDEUR : il prépare la réaction d’évaporation
en abaissant la pression du liquide.

schema-ballon-thermo.jpgEn résumé et plus simplement, uniquement destiné à produire l’eau chaude dans la maison, le chauffe-eau thermodynamique est un chauffe-eau à accumulation basé sur la technologie d'une pompe à chaleur aérothermique : il récupère l'énergie dans l'air. Il fonctionne comme un réfrigérateur : d'un côté il capte de la chaleur, de l'autre il la restitue grâce à un compresseur très silencieux. Il fonctionne ainsi de manière autonome. Dans l'air il y a des calories qui sont récupérées par la pompe à chaleur intégrée dans le chauffe eau pour chauffer le circuit d'eau sanitaire.

 

DES RESULTATS TRES PERFORMANTS

Lorsque le ballon thermodynamique consomme 1 KW d’électricité, il produit 3 KW d’énergie ! (Son COP [coefficient de performance] est donc en moyenne de 3.
Un cumulus classique de 300 litres consomme en moyenne 4000 KW/AN, représentant une facture d’environ 450 euros. Le ballon thermodynamique divise par 3 cette dépense énergétique.

 

NOTRE PARTENARIAT AVEC VIESSMANN

viessmann_vitocal_160_-_2__2.jpg

Depuis plusieurs années nous collaborons avec VIESSMANN pour nos produits de chauffage et de réchauffement de l’eau. Fort de 15 sites de production et plus de 9600 salariés, le célèbre groupe Viessmann s'impose comme l'un des plus grands fabricants d'appareils de chauffage en Europe et dans le monde. Il a la réputation de se présenter comme « La Rolls du chauffage » !
Nos partenaires directs VIESSMANN se trouvent dans l’agence du nord située à Phalempin.
Viessmann produit des ballons Vitocal de hautes performances (COP de 3.56 par température de 15°) et peut produire une eau de 55°.
 

WWW.DEMEURESDUNORD.COM

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 19:22

Cheminee-2.jpg

On dit souvent : « une maison sans cheminée n’est pas véritablement une maison ! »
Mais on dit aussi : « une cheminée sans feu est comme une maison sans amour… »

Pourtant, si vous craignez ou avez trop subit les inconvénients du bois, des cendres qui volent (etc.) vous allez adorer ce type de cheminée appelée cheminée au gaz !

En revanche, les nostalgiques regretteront sans doute le crépitement et l’odeur d’un vrai feu de cheminée.

luna-550-v-gold-gas-copie-1.jpg

Mais il faut choisir ! Ce qui est certain en tout cas, c’est que le design de certains de ces produits en font craquer plus d’un, et que les avantages de ce mode de « feu » sont attirants :
• Vous n’aurez pas besoin de ramasser constamment les cendres et de nettoyer la suie puisque les foyers au gaz n’en produisent pas.
• Elles sont très performantes.
• Elles offrent la possibilité de créer l’ambiance voulue en pouvant régler l’intensité des flammes.

En résumé, une cheminée à gaz, c’est un peu magique ! On l’allume en un clin d’oeil. On l’éteint aussi rapidement.

cheminee-3.jpg


Celle-ci peut s’étirer sur tout un grand pan de mur blanc, qui contraste avec le foyer de couleur noire.
Elle permet des formes très contemporaines et inhabituelles en structurant l’espace de vie avec bonheur!

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 17:49

 

normes-rt-2012

Ca devient compliqué, non ?
Bon, je vais tenter moi-même de vous expliquer :

1. Les dernières normes d’isolation minimales des bâtiments s’appelaient jusqu’à ce jour La Norme RT 2005.
2. En 2007 fut proposé le Label BBC (Bâtiment Basse Consommation). Ce label permettait d’obtenir certains avantages fiscaux et souvent des augmentations de COS (coefficient d’occupation du sol). Pour obtenir le label BBC, votre consommation conventionnelle d'énergie pour le chauffage, le refroidissement, la production d'eau chaude, l'éclairage, et les auxiliaires (ventilation et pompe), déduction faite de la production d'électricité locale de la maison, doit être inférieure à 50 kWh/m2 par an (à moduler selon les zones climatiques) ! Les anciennes consommations conventionnelles d’énergie étaient alors plus proches du double de résultat selon les régions !
3. Ce fameux Label BBC qui avait un caractère jusqu’alors exceptionnel devient donc à partir du 1er janvier 2013 (date du dépôt de permis) la norme obligatoire pour toutes les maisons et s’intitule la norme RT 2012.

J’espère avoir été bien clair !

Sans doute vous posez-vous la question de l’incidence de ses nouvelles normes sur les coûts de maisons…
Une étude à l’échelle française concernant tous types de maisons a estimé une hausse moyenne de 10% par logements.
En ce qui concerne Demeures du Nord, l’incidence sera limitée aux alentours de 5% de hausse par logement ! La qualité des principes d’isolations que nous avons appliqués était assez performante et dépassait déjà les anciennes normes… Tant mieux !
Toujours utile que l’effort de chacun qui devra être fait s’amortira au fil des années grâce à d’importantes économies de dépenses énergétiques générées… C’est le principe de la Bioclimatique !

 

RT 2012 RT 2020Il ne s’agit plus de baisser seulement les couts du gaz ou de l’électricité : il faut en diminuer de manière spectaculaire la quantité de consommation grâce à cette nouvelle norme !

C’est pour nous, pour la qualité de l’environnement, et surtout pour nos futurs descendants !

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 18:46

ecologie.jpg

Depuis quelques années, on ne parle plus que de ça : réduire les émissions de gaz à effet  de serre...
Une nécessité, même une exigence au regard des observations et mesures effectuées par les experts.


En France l’objectif à atteindre pour les logements est très précis :
La réduction des consommations du parc immobilier existant doit diminuer de 38% minimum d’ici 2020 !


En ce qui concerne  les constructions neuves, les nouvelles réglementations thermiques se mettent progressivement en place pour atteindre pour le début 2013 une obligation de Label BBC pour toutes les constructions.


Qu’est ce que le label BBC ? 

Il faut savoir qu’en 2009, une maison conforme à la RT 2005 consomme en moyenne entre 91 et 150 kwh/m².
Ce label Bâtiment Basse Consommation impose une consommation énergétique de 50 kWh par m2 et par an.

Cette notion de bâtiment basse consommation est proche de celle de Bâtiment à énergie positive ou BEPOS. Pour les constructions résidentielles neuves, l’objectif de consommation maximale en énergie primaire fixé à 50 kWh/m².an, est à moduler selon les régions et l’altitude.


Un logement BBC permet de réduire sa consommation d'énergie et est plus respectueuse de l'environnement.
Est prise en compte pour l'attribution du label BBC, la consommation dite conventionnelle d’énergie primaire pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, les auxiliaires, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage des locaux.

Le label Effinergie est attribué aux maisons individuelles qui répondent aux exigences du label Bâtiment Basse Consommation (BBC) avec en plus, l’obligation de réaliser une mesure d'imperméabilité à l'air. (Voir monblog du 27 janvier dans la rubrique « Ecologie ».

Le label BBC est un label français qui correspond au label allemand "Passivhauss", au label suisse "Minergie", au label japonais et américain "Zero energy homes".

label-effinergie-BBC.jpg


Que coûteront les suppléments utiles pour obtenir cette classification BBC ?


Les experts estiment que les travaux et matériaux supplémentaires représenteront une augmentation de 10% environ du coût des logements.


Pour Demeures du Nord, nous sommes bien moins pessimistes ! En effet, compte tenu que nous travaillons depuis plusieurs années sur l’amélioration de nos isolations dans le cadre de nos « maisons bioclimatiques », l’écart à rattraper est donc logiquement bien moins important que pour une majorité de constructeurs...
Plusieurs de nos maisons ont d’ailleurs été vendues en Label BBC, et les chiffrages moyens de ce supplément avoisinent en général les 5% ! Une dépense facile à amortir compte tenu des futures économies d’énergies générées...

 

 

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:03


A l’heure où l’on parle beaucoup d’aérothermie, de géothermie et de panneaux solaires,  il est un produit très performant encore fortement ignoré du public, qui mérite à mon sens de faire partie des « concepts vedettes » en matière d’énergies renouvelables : le chauffe-eau thermodynamique.


QUEL EST SON PRINCIPE ?
Uniquement destiné à produire l’eau chaude dans la maison, le chauffe-eau thermodynamique est un chauffe-eau à accumulation basé sur la technologie d'une pompe à chaleur aérothermique : il récupère l'énergie dans l'air. Il fonctionne comme un réfrigérateur : d'un côté il capte de la chaleur, de l'autre il la restitue grâce à un compresseur très silencieux. Il fonctionne ainsi de manière autonome.
Dans l'air il y a des calories qui sont récupérées par la pompe à chaleur intégrée dans le chauffe eau pour chauffer le circuit d'eau sanitaire.
Avec un COP (coefficient de performance) de l'ordre de 3.5 à 4, soit près de 4Kw restitués pour 1Kw absorbé, l'économie ainsi réalisée sera de l'ordre de 75% par rapport à un chauffe eau électrique classique.
La pièce où il sera placé doit avoir un volume supérieur à 20 M3. (Sa taille, pour une capacité d’environ 300 litres idéale pour une famille allant jusqu’à 6 personnes, est d’environ 1.60m de haut et d’un diamètre de 0.70m)



TRES ECOLOGIQUE :
Au delà des importantes économies d’énergie réalisées, le chauffe-eau thermodynamique est particulièrement écologique, puisqu’il ne nécessite pas d’énergies fossiles pour fonctionner et n’émet pas de CO2.
Pour assurer vos besoins, il économise en énergie électrique l'équivalent de 300 litres de fuel à l'année, ce qui correspond à 5000 km avec une voiture moyenne, soit 700 kg de CO2 !
Comparativement au solaire, il économise 75% d'énergie, contre 65% pour du solaire.

L’INVESTISSEMENT :
Comparativement à un cumulus électrique de même capacité (300 litres), un chauffe-eau thermodynamique coûte selon les marques environ 3000 € de plus. Les économies qu’il engendre le rendront amortissables sur quelques années.

CONCLUSION :
Le cumulus thermodynamique est selon moi particulièrement bien adapté aux besoins d’une famille de 4 à 6 personnes souhaitant non seulement limiter leurs factures de consommation, mais désireuse aussi de chauffer l’eau du sanitaire de manière très écologique.
Compte tenu des conditions atmosphériques de la région, il me semble largement plus adapté que la production d’eau chaude par panneaux solaires dont les performances sont bien entendu moins importantes qu’en dessous de la Loire... (Il ne faut pas oublier que l’économie de 65% estimée pour le solaire est calculée sur une moyenne nationale et que ce pourcentage est bien entendu bien inférieur dans les départements situés au nord de Paris !)

Même par temps froid, de nombreuses calories sont contenues dans l’air. Cet air est gratuit : profitons-en !


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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 20:07

J’ai demandé à notre Bureau d’Etudes Thermiques de me faire le bilan énergétique des 30 dernières maisons que nous avons construites.
Ce calcul a été réalisé en fonction des exigences de la norme d’isolation en vigueur RT 2005, de manière à déterminer si celle-ci est bien respectée, voir améliorée... Nous avons toutefois écarté un projet qui a été réalisé en tout électrique de manière à ne pas fausser l’ensemble des calculs qui sont pour les 29 maisons réalisées sur des énergies de type gaz. (A noter malgré tout que cette maison en électrique respecte la norme et l’améliore même de 3.98% ...)

Les 29 dossiers étudiés font apparaître une amélioration moyenne du coefficient de performance énergétique de 18,81% !
16 d’entre eux atteignent les normes HPE (Haute Performance Energétique) et 10 autres atteignent même la norme THPE (Très Haute Performance Energétique)...

Ceci est une véritable satisfaction pour nous, lorsque l’on sait que ces réalisations précèdent les différentes améliorations que nous sommes en train d’apporter pour augmenter encore sensiblement nos performances d’isolation.
 
Voici un extrait de l’ Arrêté du 8 mai 2007 relatif au contenu et aux conditions d'attribution du label  « haute performance énergétique » :
Le label « haute performance énergétique, HPE 2005 », correspondant à une consommation conventionnelle d'énergie au moins inférieure de 10 % à la consommation conventionnelle de référence définie à l'article 9 de l'arrêté du 24 mai 2006 susvisé.
En outre, pour les bâtiments à usage d'habitation visés au quatrième alinéa de l'article 9 de l'arrêté du 24 mai 2006 susvisé, la consommation conventionnelle d'énergie est inférieure au moins de 10 % au coefficient maximal Cep max défini au quatrième alinéa de l'article 9 de l'arrêté du 24 mai 2006 susvisé.
Le label « très haute performance énergétique, THPE 2005 », correspondant à une consommation conventionnelle d'énergie au moins inférieure de 20 % à la consommation conventionnelle de référence définie à l'article 9 de l'arrêté du 24 mai 2006 susvisé.



Notre travail sur la Maison Bioclimatique doit continuer dans ce sens : c’est autant une nécessité qu’un devoir !
(Voir rubrique LES BIOCLIMATIQUES sur notre site :
www.demeuresdunord.com)


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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 17:45

La consommation d'électricité a atteint lundi un record historique en raison de la vague de froid qui touche toute la France.
Elle a franchi le seuil de 90.200 mégawatts (MW) à 19h00, contre 88.960 MW le 17 décembre 2007, indique le gestionnaire de lignes à haute tension RTE, filiale d'EDF, sur son site internet.
Dans un communiqué, RTE précise que la consommation pourrait encore augmenter en culminant à 91.000 mégawatts.
Les températures enregistrées lundi sont inférieures de 5°C aux normales saisonnières et déjà cette semaine, nous avons enregistré des températures inférieures à -10° particulièrement dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 janvier !
A cette période de l'année, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d'électricité "d'environ 2.100 MW, soit l'équivalent du double de la consommation de la ville de Marseille !

Pour éviter d’éventuelles coupures et pallier à l’augmentation des factures à venir, plusieurs conseils sont à prendre :

• Veiller à ce que les lumières soient éteintes dans les pièces inoccupées.
• Limiter les éclairages par ampoules halogène, 5 fois plus consommatrice qu’une ampoule classique.
• Ne pas laisser d’appareils en veille lorsqu’ils ne sont pas utilisés (TV, ordinateur, appareils hi-fi).
• En cas de chauffage électrique, mettre en position hors gel les radiateurs dans les pièces inoccupées, et baisser d’1 ou 2 degrés ceux des pièces occupées.
• Limiter l’utilisation des fours et plaques de cuisson.
• Ne pas utiliser les appareils ménagers tels que lave-vaisselle, lave-linge et sèche-linge avant au moins 20heures.


Aérez bien votre maison chaque jour, et surtout, ne coupez pas la VMC (ventilation mécanique contrôlée) qui régule l’humidité ambiante de votre maison et en diminue la pollution intérieure !

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 18:07



Parler d’écologie, c’est aussi réduire les consommations de gaz et donc en diminuer les émissions nocives. On parle souvent de chaudières à condensation, mais beaucoup ignorent encore que ces chaudières permettent de réduire jusqu’à 20% les dépenses énergétiques de la maison par rapport à une chaudière classique!

Selon les dimensions d’une maison, son exposition et son isolation, une chaudière à condensation sera préférable à une source de chauffage à énergie renouvelable (aérothermie ou géothermie) car plus facilement amortissable. A ce sujet, je ferais un article sur ce point qui me paraît très sensible et souvent mal compris.

Les chaudières dites "à condensation" bénéficient d'un rendement optimum grâce à la récupération de la chaleur contenue dans les fumées. La plus grande partie des calories, habituellement perdues, sont récupérées pour être réutilisées dans le circuit de chauffage. En abaissant les températures de fumées, il se crée un phénomène de condensation (d'où l'appellation "à condensation").
La température des gaz d'une chaudière à gaz traditionnelle est d'environ 120°C. Dans une chaudière à condensation, elle est sensiblement équivalente à la température du chauffage, c'est-à-dire entre 30° et 50°C. Cette technologie permet d'atteindre des rendements de 109% et de diminuer par la même occasion les rejets d'émissions polluantes.


Parlons technique : Avant d'être évacuées par la ventouse, les fumées traversent le condenseur dans lequel circule l'eau de retour du circuit de chauffage. La vapeur d'eau contenue dans ces produits de combustion se condense alors et cède sa chaleur dite « latente » au circuit de chauffage.

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